Vous savez quel est le moment redouté par une personne… en tout début de burn-out ?
Eh bien c’est l’arrêt de travail !
Etonnant non ?!
Je ne veux pas généraliser, car pour d’autres ça peut-être un soulagement… et parfois c’est ambivalent…
Mais dans les témoignages que je reçois, l’arrêt est redouté car la personne veut tenir coûte que coûte malgré les signaux inquiétants envoyés par le corps.
Certaines personnes vont même essayer de négocier avec leur médecin…
Négocier pour ne pas être en arrêt, ou négocier un arrêt court puis refaire une tentative de retourner au travail pour craquer de manière sévère et être arrêtées plus longtemps…
Il faudra même parfois que le Médecin se montre ferme et dise à la personne que c’est vital pour elle car la somatisation est manifeste !
Parce que la personne culpabilise d’être en arrêt de travail et à l’idée « d’abandonner» ses collègues et « de leur laisser une charge de travail supplémentaire»…
Car l’arrêt ne tombe jamais bien : il y avait un audit important, la compta à rendre, des patients en grand nombre qui comptent sur elle… enfin bref, ce n’est pas le moment !
Cet arrêt, c’est ce que Sabine BATAILLE Réseau RPBO© Europe appelle un chagrin d’honneur !
La personne peut culpabiliser ou avoir honte d’être en arrêt
car elle a le sentiment d’avoir failli, de ne pas être à la hauteur. Ce qui explique que l’arrêt est vécu dans la douleur…
Et pourtant cet arrêt est nécessaire quand la personne est en surchauffe, le feu intérieur est en train de se déployer et il est grand temps de l’éteindre, d’avoir ce temps d’arrêt pour faire la seule chose qui vaille qui est de se déconnecter et de se reposer.
Une vraie déconnexion car cet arrêt n’est pas une période de télétravail qui permettrait de répondre aux mails considérés urgents…
L’urgence 1 à ce moment, est le repos ! car la personne est épuisée, vidée… et la 1ère étape est de dormir afin de retrouver l’énergie qui s’est consumée.
Accepter l’inactivité nécessaire en ce début de burn-out est la meilleure des options même si la situation est inédite et douloureuse. Mais le corps en a besoin, c’est vital !
Accepter une temporalité différente, se donner le temps nécessaire à la récupération, à l’introspection et à la reconstruction avant de se projeter dans le retour « ou pas » dans la même entreprise.
Si vous souhaitez échanger avec moi au sujet de votre burn-out, prenons rendez-vous.
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